Sunday, April 08, 2007

La Môme Piaf

Hier la pute de luxe et moi, ainsi que sa cliente Adèle, Ginette et son mari Robert sommes allé voir la Vie en Rose (La môme), le film sur la vie d'Édith Piaf (née Édith Giovanna Gassion). Vraiment, le titre québécois du film est ironique considérant que sa vie ne fut qu'une suite de tragédie. La misère crasse dans laquelle elle a grandit me rappelle celle de Monica la mitraille, difficile de croire que ce genre de misère et de pauvreté abjectes existaient il n'y pas si longtemps. Ce qui es triste est de la voir là fin de sa vie, on aura dit une vielle dame ravagée par le temps et la maladie alors qu'elle n'avait pas encore 48 ans.

Le film se concentre surtout sur Édith elle-même, elle est interprétée par Marion Cotillard, une actrice qui n'a pas la petitesse en taille de Piaf mais qui a réussi à rendre tout le drame de cette femme. C'est fou le pouvoir de transformation qui donne l'essence de Piaf au niveau de la voix, de l'apparence et de l'émotion. De ses amours, outre le père de son enfant (j'ai cru jusqu'à la fin qu'elle n'a jamais eu d'enfant jusqu'à ce qu'on l'entrevoit mourir dans un flash-back), le seul que l'on voit est Marcel Cerdan, le boxeur d'origine marocaine, on ne voit pas les Montant et Moustaki, deux de ses amants et son dernier mari Théo ne se présente que le temps de se s'injecter à la morphine. J'imagine que la Piaf a eu une vie assez rempli pour en faire une mini-série. Ce fut un film biographique à la Walk the Line ou Ray (surtout en ce qui a trait à l'alcool et la drogue) avec une chronologie fracturée. Autant que c'était prévisible que le film teminerait avec la chanson Je ne regrette rien, je crois quand même qu'il était de mise. Mon seul bémol, et il es mineur, est que lorsque la jeune Édith se met à chanter, on voit clairement que l'actrice qui la joue a une formation en chant et je trouvait que ça ne cadrait pas avec le fait qu'Édith chante pour la première fois dans la rue. Je déteste que je vois des enfants qui chantent à la télé ou au cinéma comme s'ils étaient sur Broadway. Mais cette scène ne dure que le temps qu'elle chante la Marseillaise (vraiment violent comme hymne nationale). Pour moi, c'est un film à voir mais je crois que ça attendre peut attendre le DVD (mais ça c'est parce que j'ai vu les deux films cités plus haut et donc, il n'y avait rien de nouveau).

PS: On peut dire que les aiguilles étaient le sous-thème du film, outre ses injections à la
morphine, Édith Piaf tricotait! En fait je crois que Marion Cottillard est une tricoteuse elle-même tant le geste est naturel.

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